
Le parquet a toujours été tendance pour ajouter un certain cachet dans les pièces à vivre. Disponible dans différents coloris et dans différents bois, le parquet reste l'un des revêtements de sol les plus populaires par rapport à sa facilité d'entretien. Il a également tendance à réchauffer une pièce, notamment par rapport au carrelage clair.
Il existe des parquets de différentes natures, avec des prix pouvant aller du simple au triple. Cet article vous présente les différentes caractéristiques de parquet, leur prix, et quelques conseils notamment par rapport à la rénovation ou à la pose.
Bien choisir le type de son parquet
Il existe sur le marché plusieurs types de parquets, qui possèdent des caractéristiques bien spécifiques et qui nécessitent une attention toute particulière. Il y a 3 types de parquet :
- Le parquet stratifié, qui consiste à de fines lames de bois agglomérées et solidifiées avec de la résine, avec une très fine couche de protection. Il s'agit du parquet le plus bon marché. Le m² de parquet stratifié coûte entre 10€ et 40€, en fonction de l'essence choisie. Le rendu est souvent très correct, et la pose s'effectue par enclenchement de lames de bois (parquet flottant).
- Le parquet flottant classique, disponible sous forme de lames de bois (une partie en bois constitué et une partie bois véritable sur la partie visible, avec dans certains cas un vernis de protection). Il s'agit de la solution intermédiaire entre le parquet stratifié et le parquet massif. Facile à poser, ce type de parquet coûte entre 20 et 80€ le m².
- Le paquet massif, que l'on doit bien souvent clouer ou coller, et qui nécessite une extrême minutie dans sa pose. Il donne un réel cachet à la maison, mais son coût oscille entre 70 et 140€ le m². A noter que ce type de parquet nécessitera un ponçage après la pose ou périodiquement, afin d'atténuer les éventuels défauts liés aux opérations de pose ou de chocs survenus malencontreusement.
Si vous souhaitez poser vous-même votre parquet, les deux premiers types sont conseillés, le troisième nécessitant bien souvent l'expertise d'un professionnel ou d'un connaisseur pour avoir la pose correcte du parquet.
Choisir l'essence du parquet en fonction de la pièce de destination
Il existe de nombreux types de bois pour les parquets :
- Les bois durs comme le chêne, le hêtre, le châtaignier, le noyer, le moabi et le maçaranduba. Ces bois sont généralement utilisés dans les pièces à vivre et dans les pièces de passage. Très solides, ces bois sont cependant très difficiles à travailler, et le ponçage s'avère délicat.
- Les bois tendres comme l'acajou, le merisier ou le bouleau. On pose généralement ce type de bois dans les cuisines et les salles de bain car ils résistent bien à l'humidité. Certains utilisent également cette essence pour les chambres. Bien que ces bois se travaillent très facilement, ils sont très fragiles notamment par rapport aux chocs et aux chaussures à talon.
En règle générale, les bois durs sont plus chers, car plus résistants.
Qu'en est-il du prix de pose du parquet ?
Venons-en maintenant à la question du prix : combien coûte la pose d'un parquet et dans quelles conditions faire appel à un professionnel ?
Si le prix du parquet peut être parfois important, le prix de la pose l'est tout autant. Si vous êtes bricoleur et si vous avez du temps à consacrer à la pose du parquet, vous pouvez vous passer de l'aide d'un professionnel. Pour cela, il vous faudra vous équiper des outils nécessaires à la pose, notamment pour les parquets flottants (stratifiés ou non) :
- Une scie circulaire pour la coupe des lames ou une scie égoïne le cas échéant.
- Des cales de dilatation (le parquet se dilate sous l'effet de la chaleur. Si vous ne mettez pas d'espace entre les plinthes/murs et les lames, le parquet risque de se casser ou de se soulever).
- Un martyr ou morceau de bois pour forcer l'assemblage du parquet.
- Un marteau (pour taper sur le martyre ou morceau de bois).
- Une couche d'isolation phonique ou des morceaux d'isolation à poser sur le sol avant la pose du parquet.
Il faut compter en général pour un non bricoleur 1/2 journée pour la pose de 10 m² de parquet.
Si vous ne nous sentez pas capable d'effectuer la pose vous-même, vous pouvez faire appel à une entreprise ou un artisan, qui vous facturera entre 200 et 400€ la journée de pose.
Qu'en est-il de la finition ?
Une fois le parquet posé, il y a la partie finition à ne pas négliger. Cette opération permet en effet au parquet d'assurer sa protection et par conséquent, une meilleure longévité. Il existe différentes méthodes de finition en fonction de l'usage ou du type de son parquet. Les plus connus sont :
- La vitrification : cette méthode consiste à ajouter une couche de vernis brillant et très dur sur la surface du parquet. Cela a pour conséquence de remplir les pores du parquet et de rendre celui-ci ultra résistant et imperméable à l'eau. Cette opération a également tendance à rendre le tout très esthétique, notamment dans les pièces à vivre telles que le salon. Cependant, cette opération est assez délicate et nécessite pour les non-avertis l'assistance d'un professionnels.
- La technique du parquet huilé : la technique consiste à appliquer en plusieurs fois une couche d'huile. Cette huile aura comme bénéfice de protéger le parquet, même si cela ne rendra pas celui-ci ultra brillant. Il est nécessaire d'effectuer cette opération plusieurs fois par an. Cela ne nécessite pas l'appui d'un professionnel mais ce type d'entretien peut s'avérer fastidieux.
- La technique du parquet ciré, qui consiste à appliquer régulièrement de la cire sur la surface du parquet. Le résultat est assez proche de celui de l'huilage mais cette opération doit être effectuée plus fréquemment. Il est à noter que la cire est également très sensible l'eau.
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