
Quasiment indispensable dans les logements neufs depuis la RT 2012, la VMC (ventilation mécanique contrôlée) influe sur le confort intérieur. Elle améliore la qualité de l'air ambiant puisque la concentration de microbes et de bactéries diminue tandis que l'humidité baisse.
Types de VMC
Les VMC se divisent en trois grandes familles. La simple flux autoréglable est la plus simple. Elle se compose d'un moteur équipé d'un ventilateur, d'entrées d'air autoréglables, de bouches d'extraction et de gaines pour relier le tout. C'est indéniablement la solution la moins onéreuse mais elle présente le gros désavantage d'avoir un débit constant donc de ne pas tenir compte des conditions météorologiques ou du nombre de personnes dans une pièce.
La VMC hygroréglable est une nette amélioration de la précédente puisque le débit d'air est variable. Il est modulé en fonction de l'humidité et augmente lorsqu'elle s'accroit. Une adaptation aux besoins qui permet de lutter efficacement contre les risques d'odeur et la condensation.
La VMC double flux dispose, contrairement à la simple flux, de deux réseaux de conduits. Il n'y a plus qu'une entrée d'air unique et les entrées d'air sont remplacées par des bouches d'insufflation. Ce dispositif recycle les calories de l'air expulsé pour réchauffer l'air en provenance de l'extérieur. Les modèles à haut rendement peuvent ainsi récupérer 90% des calories sortantes.
Prix d'une VMC
Les prix de pose d'une VMC sont extrêmement variables et s'élèvent avec la sophistication et l'efficacité des dispositifs.
Installer soi-même sa VMC permet évidemment d'économiser la main d'oeuvre qui représente souvent la moitié de la facture. Les magasins de bricolage proposent des kits allant de 60 euros pour une simple flux à 2000 euros pour une double flux à haut rendement. La pose de la première est à la portée d'un bricoleur averti, qui doit quand même prévoir 2 à 3 jours de travail. Pour installer la seconde, un minimum de 5 à 8 jours sera nécessaire et les risques d'erreur sont nombreux pour un néophyte.
Si l'on fait appel à un professionnel, les tarifs (prix hors taxe mais pose comprise) diffèrent dans le neuf et la rénovation. Il faut respectivement compter 400/700 euros pour une autoréglable, 700/1200 pour une hygroréglable et 2000/3500 pour une double flux. Il est bien sûr recommandé de contacter plusieurs artisans pour connaitre leur tarif horaire et comparer leurs devis.
Pose d'une VMC simple flux
Qu'elles soient simple ou double flux, une VMC nécessite deux précautions communes. D'une part, il faut vérifier qu'il existe un espace de 10 à 15 mm sous les portes pour permettre la circulation de l'air. A défaut, il faut le créer. D'autre part, il faut s'assurer que les bouches d'extraction qui se seront installées dans les pièces de services seront bien à au moins 20 centimètres de tout obstacle.
Lors de la pose d'une VMC simple flux plusieurs points sont importants. Pour réduite les nuisances sonores, il peut être intéressant de suspendre le groupe d'extraction à la charpente dans les combles. Il faut ensuite percer un trou dans le plancher des combles et le plafond du dessous. Une fois la manchette fixée dans le trou par ses pattes il faut la relier au caisson d'extraction. L'opération s'effectue avec un conduit en PVC souple auquel on donne une légère pente. La deuxième extrémité du caisson doit à son tour être reliée à la sortie du toit. Toute la difficulté de l'opération consiste dans le respect de l'étanchéité. Il est alors temps de procéder au raccordement électrique qui doit être direct depuis le tableau de répartition général de la maison. Il ne reste plus qu'à installer les entrées d'air, généralement dans les menuiseries de fenêtres mais impérativement à au moins deux mètres de hauteur, avant de tester la VMC.
Pose d'une VMC double flux
Sauf à être un bricoleur très expérimenté, le particulier qui veut se lancer dans la pose d'une VMC double flux se simplifiera fortement la vie en choisissant un modèle monobloc. Son rendement est un peu inférieur à celui d'une double flux classique mais son prix d'achat est guère supérieur à celui d'une VMC simple flux. L'essentiel des difficultés consiste alors dans l'installation des bouches d'extraction et de soufflage ainsi que dans le passage des gaines. Ces dernières seront raccordées (avec collier de serrage et adhésif en aluminium) au bloc double flux qui aura été installé sur une plaque isolante et positionné légèrement en pente dans les combles.
Côté électricité, il faut raccorder à l'arrière les fils (orange pour la phase, bleu pour le neutre et jaune pour la terre) avant de brancher l'interrupteur (avec le fil rouge pour la phase et un fil orange pour chaque position). Reste alors à percer le caisson à l'endroit indiqué pour fixer le robinet qui permettra à la condensation de s'évacuer et, si besoin, à raccorder les gaines à un caisson de répartition.
L'entretien d'une VMC
Les bouches d'extraction doivent être démontées et lavées à l'eau tiède environ tous les trimestres. Les entrées d'air sont à dépoussiérer à l'aide d'un aspirateur puis à nettoyer. Attention à celles hygroréglables, leurs parties fixes ne doivent pas être mouillées. La VMC double flux nécessite le changement de ses différents filtres idéalement tous les six mois.
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